L'autrice de Deux petits pas sur le sable mouillé livre un récit lumineux qui aide à vivre avec la douleur.
Le récit tisse avec grâce des scènes vécues et des réflexions qui touchent toujours juste. Anne-Dauphine Julliand évoque ses deux filles,
Thaïs et Azylis, mais aussi Loïc, son mari, Gaspard, son fils aîné, et enfin Arthur, le petit dernier. Elle rend hommage à tous les consolants :
une sœur qui vous rend dans les bras, une infirmière qui s'assoit sur le bord du lit et prend juste le temps" d'être là ". Elle a le don de ces scènes courtes qu'elle rend inoubliables.
Anne-Dauphine Julliand refuse l'idée selon laquelle la douleur doit s'effacer une fois " le travail du deuil " accompli.
Pour elle, les pages ne se tournent pas, elles s'ajoutent. La vie se complique, et tout s'entremêle. Elle ne juge pas, donne des clés,
apprend à être avec la douleur, la sienne et celle des autres.
" Ne me secouez pas, je suis plein de larmes ", écrivait Henri Calet. " Si on ne me touche pas, je meurs ", lui répond Anne-Dauphine Julliand.
Plus jamais les lecteurs de ce livre hésiteront à serrer dans leurs bras celui ou celle qui souffre. C'est une déclaration pour le droit de pleurer.
Le récit tisse avec grâce des scènes vécues et des réflexions qui touchent toujours juste. Anne-Dauphine Julliand évoque ses deux filles,
Thaïs et Azylis, mais aussi Loïc, son mari, Gaspard, son fils aîné, et enfin Arthur, le petit dernier. Elle rend hommage à tous les consolants :
une sœur qui vous rend dans les bras, une infirmière qui s'assoit sur le bord du lit et prend juste le temps" d'être là ". Elle a le don de ces scènes courtes qu'elle rend inoubliables.
Anne-Dauphine Julliand refuse l'idée selon laquelle la douleur doit s'effacer une fois " le travail du deuil " accompli.
Pour elle, les pages ne se tournent pas, elles s'ajoutent. La vie se complique, et tout s'entremêle. Elle ne juge pas, donne des clés,
apprend à être avec la douleur, la sienne et celle des autres.
" Ne me secouez pas, je suis plein de larmes ", écrivait Henri Calet. " Si on ne me touche pas, je meurs ", lui répond Anne-Dauphine Julliand.
Plus jamais les lecteurs de ce livre hésiteront à serrer dans leurs bras celui ou celle qui souffre. C'est une déclaration pour le droit de pleurer.